2 Hébergement du site

Les critères de choix.

Pour un site perso, les pages associées à votre compte FAI sont suffisantes. Le site des archives du MCMS est ainsi hébergé chez Free, mon FAI de la lointaine époque où j'avais un abonnement libre (puis un forfait) à la vitesse maximale pharamineuse de 40 Ko les meilleurs jours ! Pour un site plus "professionnel", il vaut mieux disposer d'un vrai hébergement (mutualisé pour un petit site, sur un serveur dédié pour les plus gros ou même sur un serveur dans vos propres murs si vous disposez des compétences techniques "réseau" suffisantes). Il existe même une approche libertaire du réseau qui consiste à monter une association d'hébergement, loin des idées mercantiles des nouveaux marchands du temple...

-Taille disponible : toujours deux à trois fois ce que l'on imagine au début. 100 Mo est un minimum en dessous duquel il ne faut même pas regarder. Surtout avec des photos, on arrive toujours trop vite à les remplir... Mes sites représentaient environ 400Mo et j'étais loin d'avoir mis en ligne toutes les photos que j'ai à y mettre (je n'ai toujours pas fini d'ailleurs)
De nos jours, des offres à plusieurs Go sont courantes (1&1, Free, OVH, Celeonet...) pour un prix dérisoire par rapport à il y a encore quelques années. Au point que le minimum actuel chez 1&1, mon hébergeur, est de 100Go en starter et en... Illimité pour les autres !

Au cas où on envisage de créer un site à fort potentiel, surtout avec des images ou d'autres fichiers de grande taille, il ne faut pas passer à côté du volume de trafic autorisé, les dépassements étant parfois facturés fort cher (Pareil, le trafic est illimité maintenant chez certains).

-France ou USA : en général, il vaut mieux être dans le pays où on pense avoir le plus d'audience, sauf qu'aux USA, les débits sont plus grands -meilleur intégration d'Internet et pas de France Télécom dans les pattes, encore que cela tend à être moins perceptible depuis le déploiement de l'ADSL.
Il faut savoir que quel que soit le pays d'hébergement, ce sont les lois du pays du propriétaire du site qui seront prépondérante : par -mauvais- exemple, si vous voulez faire un site sur l'apologie du nazisme, drôle d'idée mais c'est la plus facile à comprendre qui me vienne à l'esprit, vous pourrez sans problème le faire héberger aux USA. Par contre, ce genre étant interdit en France, vous serez quand même passible des peines pour apologie de crimes racistes et c'est encore heureux !

-Avec ou sans mail associé. Si vous ne créez pas des adresses mails spécifiques pour votre site, ne donnez pas votre mail perso pour les courriers du site ! Il vaut mieux utiliser un mail anonyme genre GMAIL, HOTMAIL ou NETCOURRIER... Ce qui permet en outre de créer autant d'adresses mail qu'il y a de personnes associées au site... Les hébergements sont parfois accompagnés de centaines (voir de milliers!!!) d'adresses mail associées
Dans le cas d'un site dynamique, on remplacera le mail par un formulaire, de façon à contrer les spammeurs, mais en perdant une part importante d'ergonomie pour passer des pièces jointes.

Genre mcms-pres, mcms-secr, mcms-tres, mcms-balayeur et que sais-je encore.
Cette technique n'est toutefois pas employée au MC alors que j'avais l'intention de le faire depuis le début, je reste le seul lien avec Internet ! Cela me permet en outre d'être au courant de tout... Enfin, jusqu'à ce que "naisse" le site du bureau...

-Avec ou sans nom de domaine. Le nom de domaine est payant. Il permet d'accéder plus facilement au site.

Genre www.geocities.com/motorcity/flats/1038/mcmelun.htm devenant www.mcmelun.fr.

Il existe un moyen simple d'opter pour un nom de domaine après avoir créé le site, la redirection, mais il est toujours payant...
Sauf à passer par un service tel ULIMIT, que j'utilisais tant qu'il existait. Mais dans ce cas, impossible d'avoir une extension standard : le site du MC avait une URL Ulimit http://www.mcmelun.fr.st

Les prix ont fortement chutés, de mêmes que les critères pour pouvoir déposer un nom, même en ".fr". Pour un particulier, il suffit d'avoir une adresse postale pour pouvoir bénéficier d'une adresse de type www.mon_nom_de_famille.fr... A condition qu'elle soit libre, naturellement : On trouve facilement des prestations à moins de 10€ par an. Attention de ne pas choisir un nom, certes libre, qui serait celui d'une entreprise ou d'une marque, gros soucis en vue, à moins de réussir à le revendre cher mais ce n'est plus trop le cas maintenant qu'on se prend un procès dans les dents pour un oui pour un non (un nom!) comme on peut le voir sur un de mes blogs.

- Pour déplacer vos fichiers vers votre hébergeur, vous aurez un lien FTP (ou des dizaines, pratique si les sites sont mis à jour par différentes personnes). Vous utiliserez alors l'outil de votre choix.
Mais il est souvent important d'avoir également un outil propriétaire de déplacement de fichier, au cas où vous n'auriez pas d'accès FTP (ou de droits) là où vous avez votre fichier à mettre à jour (bureau, chez un ami, web café trop protégé, firewall intransigeant...).
Par contre ce genre d'outil n'est pas aussi ergonomique et très lent puisque l'on choisit les fichiers à transférer en les ajoutant un par un à une liste (de plus réduite) !

- Ce qui est prépondérant, c'est la réactivité de l'hébergeur en cas de soucis.
Autant cela a peu d'importance pour un site peu visité, autant cela peut dire des clients en moins pour un site commerçant.

Au pire, privilégier un site qui vous informe des soucis (1&1, OVH...)

Il est à noter que chaque hébergeur a son lot de casseroles : un petit tour sur votre moteur de recherche préféré vous donnera un aperçu des dégâts ! Mais n'oubliez jamais que les gens heureux n'ont pas d'histoires, donc vous trouverez plus de critiques négatives que positives. Depuis 1998, je n'ai jamais eu de soucis avec mes hébergeurs successifs ou complémentaires, gratuits comme payant, que sont Geocities (aujourd'hui chez Yahoo!), Free, iFrance ou 1&1 pour les - très - grosses structures ou Mak2 (qui a racheté l'ancien hébergeur du site communal, M2 InfoRessources) pour les - beaucoup - plus petites. Il va sans dire qu'en étant moins nombreux chez ce dernier, on a moins l'impression d'être un numéro (je connais personnellement le propriétaire de M2 Inforessource, ayant repris sa place au sein de la commission NTIC de l'AMIF) et que le moindre problème trouve rapidement une solution (même très en dehors des horaires de bureau la dernière fois).

Dernière solution, pour les plus geek d'entre nous, être son propre hébergeur (serveur personnel, FreeBox...) ou utiliser un serveur dédié (réel ou virtuel) ! Le déploiement prévu cette année du FTTH me permettra d'avoir mon propre serveur chez moi d'ici quelques temps


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